Giuliano Ruggieri
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La vie perdue Que tiède est le vent de ce soir d’octobre Il remue les feuilles de notre jardin, Laissées se faner. Par paresse. La mienne. Ou parce que ces feuilles ne servent plus pour rester, cachés dans l’ombre, à parler en paix. En écoutant ta voix, plus que tes mots. |